D’après une étude menée auprès de 48 000 britanniques touchés par une dépression, un lien aurait été établi entre un IMC (Indice de Masse Corporelle) déséquilibré et la dépression.
La dépression touche plus de personnes dont l’IMC est supérieur à 30 ainsi que les hommes dont l’IMC est faible. Cette valeur (IMC) est obtenue par un rapport poids divisé par la taille au carré).
Comment calculer mon IMC (femme ou homme) ?
Originaires de l’Université d’Exeter au Royaume Uni et de l’Université d’Australie du Sud, les équipes ont poussé l’étude à un groupe plus important de 290 000 personnes nées de 1938 à 1971 afin d’établir ou non un lien entre les maladies engendrées par l’obésité ou l’anorexie et la dépression plutôt qu’une mauvaise image de soi.
En évoquant l’obésité, la professeure Elina Hypponen a indiqué :
« Avec la dépression, elle coûte à la communauté internationale mille milliards de dollars chaque année, selon les estimations ».
Des précédentes études ont déjà eu des conclusions similaires :
- en 2016, les chercheurs concluaient une femme avec un IMC de 30 à 34,9 double son risque de dépression
- le risque de dépression postpartum (année après l’accouchement) est plus élevé pour les femmes à l’IMC fort selon les chercheurs du Brigham & Women’s Hospital de Boston
- présentée au Congrès européen de 2017, une étude néerlandaise montre un risque 3 fois supérieur d’être dans un état dépressif plus tard lors que l’enfant est en surpoids entre 8 et 13 ans.